Le Wonder of the seas a quitté son quai pour entamer quatre jours de tests en mer.

 

La dernière merveille des Chantiers de l’Atlantique a commencé vendredi 20 août 2021 après-midi une série de tests en mer jusqu’à mardi 25 août vers 4h30 du matin. Le Wonder of the seas, troisième paquebot de la classe Oasis construit à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) pour l’américain Royal Caribbean Cruises Ltd (RCL), sera le plus grand paquebot au monde à voguer sur les océans quand il aura quitté les Chantiers de l’Atlantique à l’automne prochain. Un quatrième navire de cette classe sera livré en 2023.

Wonder of the seas est le bateau de tous les superlatifs : une longueur de 362 mètres et une largeur de 66 mètres pour un poids de 230 000 tonnes et un tirant d’eau de plus de 9 mètres, une tyrolienne de 25 mètres de long, 12 000 plantes et arbres, 16 ponts et 2800 cabines pouvant accueillir 7000 touristes et 2300 membres d’équipage. Ce navire qui naviguera sous le pavillon de Panama est destiné au marché chinois et son port d’attache devrait être celui de Shanghai. Et les premières croisières devraient débuter au printemps 2022.

 

Plus de soixante tests en quatre jours

 

"Au total ce sont entre 60 et 70 tests qui vont être réalisés en mer durant ces quatre jours, indique-t-on du côté de Saint-Nazaire. La vitesse et le fonctionnement seront analysés, et des mesures sur les vibrations et les bruits à l‘intérieur du navire seront mesurés."

Les Chantiers de l’Atlantique qui ont réalisé un chiffre d’affaires d’un peu plus d’1,6 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2020 malgré la crise sanitaire contre 1,8 milliard en 2019, enregistrant un résultat net en hausse de 7 % à 61 millions d’euros.

 

Le carnet de commandes fermes et financées comprend encore une dizaine de paquebots, dont le dernier devrait quitter Saint-Nazaire après 2025, mais également, quatre sous-stations électriques pour les champs d’éolien offshore, quatre bateaux ravitailleurs à livrer jusqu’en 2028 et le futur porte-avions destiné à remplacer le Charles-de-Gaulle en 2038. 7 000 à 8 000 personnes travaillent actuellement sur le chantier, sous-traitants compris.

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